- EAN13
- 9782713224102
- ISBN
- 978-2-7132-2410-2
- Éditeur
- EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 03/10/2013
- Collection
- En temps et lieux
- Nombre de pages
- 452
- Dimensions
- 24 x 24 x 2,9 cm
- Poids
- 850 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 393.0944
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le vif saisit le mort
Funérailles, politique et mémoire en France (1789-1996)
De Avner Ben-Amos
Traduit par Rachel Bouyssou
EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
En temps et lieux
Dans ce livre de référence enfin traduit en français, Avner Ben Amos interroge les pratiques funéraires mises en œuvre par l'État en France depuis la Révolution française. Parmi les cérémonies officielles françaises, les funérailles sont les seules qui n'ont jamais cessé depuis la naissance de l'État moderne. Pourquoi et comment ont-elles acquis une place aussi éminente dans la culture politique du pays, en particulier dans la culture républicaine. Quelles significations multiples revêt le passage d'un convoi funèbre dans une rue, sous le regard d'une foule captivée? Quelles considérations politiques dictent le choix des héros?
Avner Ben Amos suit toutes les vicissitudes de cette pratique, de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XXe siècle. Événement politique et rite de passage ultime d'une vie humaine, les funérailles mènent le défunt du monde des vivants à celui de la mémoire nationale. Acte privé du cercle de famille transformé en acte officiel de l'État, effort du régime pour en imposer une certaine interprétation, résistances à cette volonté, enfin interaction complexe entre mémoire et oubli, c'est ce qui se joue dans tout cela.
En insérant les funérailles d'État dans tout un ensemble de politiques symboliques dont la République, au centre de son analyse, a fait une forte consommation, Avner Ben Amos illustre à merveille les nouvelles façons de faire de l'histoire politique.
Avner Ben Amos suit toutes les vicissitudes de cette pratique, de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XXe siècle. Événement politique et rite de passage ultime d'une vie humaine, les funérailles mènent le défunt du monde des vivants à celui de la mémoire nationale. Acte privé du cercle de famille transformé en acte officiel de l'État, effort du régime pour en imposer une certaine interprétation, résistances à cette volonté, enfin interaction complexe entre mémoire et oubli, c'est ce qui se joue dans tout cela.
En insérant les funérailles d'État dans tout un ensemble de politiques symboliques dont la République, au centre de son analyse, a fait une forte consommation, Avner Ben Amos illustre à merveille les nouvelles façons de faire de l'histoire politique.
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