La grâce et l’incandescence mêlées d’une femme et d’une œuvre qui se confondent et se dissimulent au cœur du dénuement. « Je suis bien le seul à pouvoir lui dire : que me demandes-tu en pleurant que je ne te donnerais en chantant ? ». Ecrit dans un seul souffle, vital, qui, si on tend bien l’oreille, pourrait bien être un cri de rage et de douleur.
Douze nouvelles aussi précieuses et ramassés qu’une histoire d’amour ou qu’une cuite en solitaire, aussi douloureuses et déchirantes qu’une séparation ou une dispute qui tourne mal. Comme le sel de la vie qui lui donne son goût et en cautérise les blessures.
Carver, maître de la « short story ». Une économie et une humilité toute poétique. Des histoires quotidiennes, qui, sans crier gare, tirent les larmes ou font s’esclaffer. Des destins ordinaires qui invitent, presque à chaque syllabe, à se reconnaître et à apprendre à s’aimer davantage, pour, en retour, aimer davantage, et dire merci à la vie, malgré tout. Une médecine indispensable.
Douze nouvelles aussi précieuses et ramassés qu’une histoire d’amour ou qu’une cuite en solitaire, aussi douloureuses et déchirantes qu’une séparation ou une dispute qui tourne mal. Comme le sel de la vie qui lui donne son goût et en cautérise les blessures.
Carver, maître de la « short story ». Une économie et une humilité toute poétique. Des histoires quotidiennes, qui, sans crier gare, tirent les larmes ou font s’esclaffer. Des destins ordinaires qui invitent, presque à chaque syllabe, à se reconnaître et à apprendre à s’aimer davantage, pour, en retour, aimer davantage, et dire merci à la vie, malgré tout. Une médecine indispensable.
Aux origines de la pensée magique et de l’humanité vagabonde de Kerouac. Le jalon essentiel de l’enfance. Et la figure d’un frère aîné-aimé, prématurément disparu, qu’on aimerait voir survive à l’instar du jeune Huw Morgan dans "Qu’elle était verte ma vallée". Une évocation déchirante où la crédulité le dispute à l’émerveillement, quand les pleurs et la tristesse ne font pas encore partie de notre adulte constitution. A découvrir, et puis, partir ensuite… sur la route…
Le garçon perdu
De Thomas Wolfe
Illustrations de Clara Citron
Traduit par Étienne Dobenesque
Chemin de fer
Voici un épisode de l’histoire de la vie ensevelie d’un écrivain. Thomas Wolfe, génie méconnu des lettres américaines, dévoile au sein d’un scintillant polyèdre littéraire, l’épiphanie de Grover, son frère aîné, emporté à douze ans par la fièvre typhoïde. Sur chacune de ses arêtes, se reflètent et s’entrechoquent les mots rapportés de l’enfant disparu, solaire et perméable, de la mère aimante, fruste et inconsolable, et du frère survivant, héritier d’une innocence inaltérable et condamné au vertige impensé de la perte.