Grand roman!
Un roman CAPITAL de cette rentrée littéraire.
Découvert avec son premier roman « Ces rêves qu’on piétine» sorti en 2017 aux éditions de l’Observatoire, Sébastien Spitzer avait réussi à surprendre de nombreux lecteurs grâce à sa qualité d’écriture et une histoire coup de poing.
Raconteur d’histoires, « Caméra à l’épaule » cet ancien journaliste nous offre encore une fois une petite pépite .
Comme dans son précédent opus, Sébastien Spitzer part d’un fait historique pour nous embarquer dans le Londres du XIX à la découverte du fils caché de Karl Marx qui tente de grandir sans repère paternel avec une mère adoptive des plus démunies.
D’une grande maîtrise romanesque, à la Dickens, nous sommes plongés en plein cœur de la crise économique qui touche l’Angleterre de l’époque et découvrons une multitude de personnages aussi attachants que détestables. Le travail de recherche de l’auteur est exceptionnel et le style de Sébastien Spitzer efficace.
Un livre magnétique que vous ne pourrez pas lâcher.
Un grand livre !
Ce roman nous plonge dans le Paris des années 50, avec ses artistes, ses filles perdues, ses caves de jazz... Tous les personnages sont terriblement attachants, et l'héroïne, qui doit prendre la décision la plus douloureuse de sa vie, nous donne un portrait de femme à la fois magnifique et bouleversant. Quand elle retourne dans sa ville natale à Chicago, on est en 1968. On se retrouve entraîné avec elle dans les émeutes contre la guerre du Vietnam. C'est tellement bien décrit et documenté qu'on a l'impression de vivre ces moments avec elle. L'écriture est très belle, il y a du suspense et de l’amour. Remarquable !
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé n’est pas fortuite
La dictatrice est une dystopie dans laquelle Diane Ducret imagine un futur assez proche, son récit commence en 2023. L'Europe que nous connaissons éclate et sombre dans un abîme de désorganisation et d'incohérence avec la montée des divers populisme.
On fait face à toutes les menaces et défis, concrets ou plus éloignés, de notre société actuelle, surtout en ce qui concerne l'écologie, l'appauvrissement en ressources énergétiques et alimentaires.
L'auteure a su tirer parti de nos craintes actuelles. À lire sans hésiter.
Un livre comme Pierre Assouline aime les écrire : précis dans la biographie, profond dans les questions posées de la responsabilité du père sur le destin de son fils, poétique dans ce personnage, double de l'auteur qui traverse le temps pour rencontrer Kipling. Un livre dont l'empreinte est durable. Passionnant et si beau.
La saga des Cazalet
Tome 1 - Étés anglais
De Elizabeth Jane Howard
Traduit par Anouk Neuhoff
Table Ronde
Saga " confinement "
Mr et Mrs Cazalet, alias la Duche et le Brig, ont trois fils et huit petits enfants et chaque été, toute la famille se retrouve à la campagne. Dans ce premier volet de cette saga qui en comptera cinq, nous les suivons ici en 1937, une année encore remplie d'insouciance, puis en 1938 avec la menace de la guerre qui se profile à l'horizon...
Au cours de ses cinq cents et quelques pages, nous apprenons à connaître chaque membre de la famille Cazalet et les caractères se dessinent et se distinguent rapidement les uns des autres. C'est le premier point fort de ce roman, chaque personnage, et bien qu'ils soient nombreux, à sa personnalité propre, parfaitement dépeinte par l'auteur. L'autre attrait principal, c'est que sous couvert d'une histoire centrée sur les petits évènements du quotidien, se cache habilement des monstres et des tragédies.
Vivement le prochain volet, prévu pour octobre.