- EAN13
- 9791030404357
- ISBN
- 979-10-304-0435-7
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 18/08/2016
- Collection
- Petite collection
- Nombre de pages
- 80
- Dimensions
- 17 x 10 x 0,4 cm
- Poids
- 82 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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"Le jour où tu te marieras,
que le curé devienne fou,
que le sacristain ne paraisse,
et l’enfant de choeur non plus."
Expression majeure du Cante flamenco et du Cante jondo, la copla est née en Andalousie vers la fin du xive siècle. “Sur les six cordes de boyau de la guitare, avec quatre lignes de mots sortis de ses entrailles, le peuple chante sa peine. C’est une fenêtre ouverte sur l’âme de tout homme. C’est la copla. Nul poète n’a su exprimer avec tant d’intensité et une telle économie de mots, les fleurs et les ronces de la passion et du désespoir. Il n’y a pas, chez l’auteur anonyme de la copla, intention d’art. Il chante quand cela lui chante, se plaint quand il a peine ; il mêle souvent l’amour avec la mort, rarement avec la joie. Il n’écrit pas, il donne son soupir au vent, et le vent le rapporte. Chaque copla est la pointe sèche d’un des motifs qui sont la vie et la pointe de l’être. Aucune nation n’a donné à la poésie d’éternité un tel ensemble de chants, jaillis anonymement de chaque papille de son jour, de chaque étoile de sa nuit, de son héroïsme et de sa faillite.” (Guy Lévis Mano).
que le curé devienne fou,
que le sacristain ne paraisse,
et l’enfant de choeur non plus."
Expression majeure du Cante flamenco et du Cante jondo, la copla est née en Andalousie vers la fin du xive siècle. “Sur les six cordes de boyau de la guitare, avec quatre lignes de mots sortis de ses entrailles, le peuple chante sa peine. C’est une fenêtre ouverte sur l’âme de tout homme. C’est la copla. Nul poète n’a su exprimer avec tant d’intensité et une telle économie de mots, les fleurs et les ronces de la passion et du désespoir. Il n’y a pas, chez l’auteur anonyme de la copla, intention d’art. Il chante quand cela lui chante, se plaint quand il a peine ; il mêle souvent l’amour avec la mort, rarement avec la joie. Il n’écrit pas, il donne son soupir au vent, et le vent le rapporte. Chaque copla est la pointe sèche d’un des motifs qui sont la vie et la pointe de l’être. Aucune nation n’a donné à la poésie d’éternité un tel ensemble de chants, jaillis anonymement de chaque papille de son jour, de chaque étoile de sa nuit, de son héroïsme et de sa faillite.” (Guy Lévis Mano).
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