- EAN13
- 9791030410266
- ISBN
- 979-10-304-1026-6
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 03/01/2019
- Collection
- Petite collection
- Nombre de pages
- 80
- Dimensions
- 17 x 12 x 0,6 cm
- Poids
- 800 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dans “Sur la psychologie de l’argent”, Simmel analyse des cas pathologiques, allant du vieil avare au dépensier compulsif, aspects psychologiques complétés par de passionnantes observations d’ordre historique et sociologique. Il démontre le mécanisme psychologique qui a permis de transformer l’argent de moyen en fin. Or, l’argent est précisément impersonnel. Dans la mesure où il peut servir un grand nombre de fins, il devient paradoxalement “incolore”, c’est-à-dire privé de toute valeur en soi. D’autant lorsque l’on considère l’attribution de valeur comme un fait psychologique et non une qualité de la chose en soi. Ceci permet de mieux comprendre, par exemple, le “caractère blasé” des classes aisées.
“L’argent dans la culture moderne”, second texte de ce petit volume, complète le précédent en y apportant une thèse nouvelle, notamment une analyse sociologique des liens générés par l’argent, qui eux-mêmes développent une indifférence vis-à-vis d’autrui, source de l’individualisme moderne. Si la possession d’argent procure une liberté personnelle, elle engendre une insatisfaction croissante. Vu que toujours plus de choses sont rendues accessibles grâce à l’argent, la dimension qualitative des objets s’efface au profit du quantitatif. Les choses perdent leur signification propre, inexprimable en termes économiques. L’argent n’en reste pas moins pour l’homme moderne un aiguillon de l’ensemble de son activité, une promesse illusoire de bonheur.
“L’argent dans la culture moderne”, second texte de ce petit volume, complète le précédent en y apportant une thèse nouvelle, notamment une analyse sociologique des liens générés par l’argent, qui eux-mêmes développent une indifférence vis-à-vis d’autrui, source de l’individualisme moderne. Si la possession d’argent procure une liberté personnelle, elle engendre une insatisfaction croissante. Vu que toujours plus de choses sont rendues accessibles grâce à l’argent, la dimension qualitative des objets s’efface au profit du quantitatif. Les choses perdent leur signification propre, inexprimable en termes économiques. L’argent n’en reste pas moins pour l’homme moderne un aiguillon de l’ensemble de son activité, une promesse illusoire de bonheur.
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