- EAN13
- 9782266323611
- ISBN
- 978-2-266-32361-1
- Éditeur
- Date de publication
- 25/08/2022
- Collection
- AGORA (1)
- Nombre de pages
- 192
- Dimensions
- 17,8 x 11 x 1 cm
- Poids
- 104 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Une réflexion philosophique sur la signification culturelle et anthropologique de la viande dans une perspective qui n'est pas uniquement liée à l'animal.
Comment la possibilité de se nourrir de produits carnés est-elle aujourd'hui fondamentalement en crise et compromise ? Dans la suite logique de ses travaux consacrés aux nourritures et aux interdits alimentaires, Olivier Assouly engage une réflexion autour de ce qui a conduit nos sociétés à disposer du corps des bêtes à des fins alimentaires. Or la viande, loin de s'extraire comme une ordinaire matière première, renvoie au vivant et à sa souffrance. L'apparition d'une viande dite " cellulaire ", produit carné issu de la mise en culture de cellules souches, ouvre à ce jour la voie à une viande " désanimalisée ", c'est-à-dire affranchie du cycle de vie et de domestication d'un animal. Or, cette option, a priori morale, se heurte à des résistances sociales qui nous révèlent indirectement la fonction symbolique de la viande : à l'animal, par substitution d'une victime humaine, reviendrait la charge de juguler le trop-plein de violence et de cruauté. C'est pourquoi la question de savoir ce qu'est la viande importe moins que celle de savoir " qui " elle est.
Comment la possibilité de se nourrir de produits carnés est-elle aujourd'hui fondamentalement en crise et compromise ? Dans la suite logique de ses travaux consacrés aux nourritures et aux interdits alimentaires, Olivier Assouly engage une réflexion autour de ce qui a conduit nos sociétés à disposer du corps des bêtes à des fins alimentaires. Or la viande, loin de s'extraire comme une ordinaire matière première, renvoie au vivant et à sa souffrance. L'apparition d'une viande dite " cellulaire ", produit carné issu de la mise en culture de cellules souches, ouvre à ce jour la voie à une viande " désanimalisée ", c'est-à-dire affranchie du cycle de vie et de domestication d'un animal. Or, cette option, a priori morale, se heurte à des résistances sociales qui nous révèlent indirectement la fonction symbolique de la viande : à l'animal, par substitution d'une victime humaine, reviendrait la charge de juguler le trop-plein de violence et de cruauté. C'est pourquoi la question de savoir ce qu'est la viande importe moins que celle de savoir " qui " elle est.
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